Comment savoir si je suis amoureux/se ?

Suis-je amoureux(se) ?

femme sérieuse salope en colère avec des lunettes avec scepticisme à la recherche

« Quand je désire sexuellement mon partenaire, quand je l’admire, et qu’il ne cesse de me surprendre, quand nous nous disputons avant de nous réconcilier, quand je me sens coupable de l’avoir blessé, quand je prends soin de lui ou que j’ai peur de le perdre, quand je me sens fier de moi en sa présence et surtout quand tous ces élans conjugués me transportent vers lui, je me dis que je suis sans hésiter le plus amoureux(se) des hommes/femmes. » Docteur Nasio (médecin psychiatre, psychanalyste d’enfants, d’adolescents et d’adultes à Paris).

C’est la réponse que je pourrai adresser à Clarisse âgée de 31 ans, venue me voir pour interroger sa difficulté à savoir si elle est vraiment amoureuse et si elle peux s’engager sans crainte.

Ayant rompu la relation deux fois à la veille de ses fiançailles, et cependant toujours amoureuse, elle ne sait plus où elle en est.

Nous interrogeons alors les peurs, les freins, les fausses croyances qui l’habitent.

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Il/Elle est égoïste : pas si simple – Quand le moi tue le nous

“Il/elle est égoïste” – Pas si simple !

Quand le moi tue le nous !

 

MOI/NOUS

 

Partages, échanges, confidences, communication, dialogue etc ….

Tous ces mots dont nous rabattent les oreilles les professionnels du couple, nous semblent aller de soi dans nos vies conjugales. C’est évident, bien compris, et cependant il est des jours ou ce n’est pas si simple, voir même impossible.

Impossible en effet de laisser la place à l’autre !

Alors dans un couple comment faire, lorsque le MOI l’emporte sur le nous ?

En entretien, mais pas que … je remarque bien souvent que beaucoup de personnes commencent leur phrase par « MOI, je pense, MOI je crois, MOI  j’aime  … »

Moi, moi, moi !! … comme s’il fallait appuyer, insister, de peur de ne pas être entendu, reconnu dans ce que l’on vit.

Cette peur de ne pas être reconnu, fait que bien souvent dans des relations de couple, il est difficile de laisser un espace à l’autre.

On pourrait en effet perdre sa place !

 

LA PLACE

 

Or l’accueil, l’écoute de ce que pense ou dit notre conjoint est impossible si ce sentiment de peur vient s’immiscer dans notre couple.

Lors de mes entretiens, je constate que cette peur, cette attitude de crispation sur ce MOI, est lié au fait de ne pas avoir eu le sentiment d’avoir eu sa place : en famille, dans une fratrie, scolairement ou au moment de l’adolescence lorsqu’il s’agit de vivre en bande, professionnellement …

Ou bien, il nous a été donné tellement de place (enfant unique, valorisation excessive, « popularité ») qu’il est difficile une fois en couple d’en laisser un peu à l’autre.

 

DANS SON MONDE

Plus grave, des évènements traumatisants (inceste, accident…) aussi peuvent empêcher une ouverture à l’autre. On reste inconsciemment recroquevillé sur sa douleur.

Dans tous ces états de faits, la communication devient compliquée, le ton est défensif, on argumente, on justifie … on doit protéger son « pré carré », comme si l’on avait peur d’être dilué dans la pensée ou la vie de l’autre. Nous sommes dans des bulles…

Il ne s’agit pas de tout accepter, mais juste de considérer la demande, l’avis de notre conjoint.

Osons l’entendre, sans élaborer dans notre esprit une contradiction, une objection qui nous donne le sentiment d’exister !

Cette difficulté se retrouvera aussi dans la sexualité, puisque c’est une communication.

Je prends pour MOI, ou garde pour MOI … Dans les deux cas je contrôle pour MON plaisir.

De quoi ai-je peur ? Voici la question à poser, à se poser, à discuter.

Puis prendre conscience de ce fonctionnement qui est pour la plupart du temps, tout à fait inconscient, c’est notre langage … Travailler l’estime de soi, la confiance en soi, en l’autre …

Dans l’unique but d’être plus heureux, pour que la relation passe alors au NOUS : deux entités bien distinctes, enrichies de l’apport de l’autre.

ENSEMBLE

 

 

 

Désir ou besoin : une différence ?

Bien souvent, dans mon cabinet, j’accueille des personnes ayant beaucoup de mal à exprimer leurs désirs, leurs besoins et je constate que nous ne savons pas très bien faire la différence entre ces deux termes :  besoin et désir.

Desir - Besoin

Ecoutons ce que nous dit ce professeur de philosophie Simone Manon : “Le désir, fait intervenir la conscience, la représentation, l’imaginaire. Désirer c’est tendre vers un objet que je me représente comme promesse de plaisir.  Nos besoins par contre, sont là pour répondre à une nécessité vitale, ils doivent être impérativement satisfaits au risque de compromettre l’équilibre de la vie ». (Simone Manon, professeur de philosophie)

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Séparé(e)s, seul(e)s : Choisis la vie !

Aujourd’hui ce sont des souhaits que j’émets !

cadeaux

 

Je vois arriver cette période de fête de Noël avec beaucoup d’appréhension en pensant aux personnes que j’accompagne, qui sont dans une grande souffrance.

Seul(e)s, ou entouré(e)s, la blessure de la séparation se ravive bien souvent lors de cette fête familiale.

Cet article s’adresse donc à toutes les personnes qui sont broyées par l’annonce d’une séparation, qui ont le coeur broyés d’avoir pris la décision de partir. A toutes celles qui se posent la question …

Que l’on quitte ou que l’on soit quitté, c’est toujours un évènement qui vient percuter le cœur de chacun.

homme pleurant

L’on nous fait croire, qu’une séparation n’est pas si terrible… Qu’on s’en remettra…. Que c’est arrivé à d’autres.

Alors oui une séparation c’est toujours terrible, c’est un désamour et cela fait mal de ne plus se sentir aimé.

 Oui c’est arrivé à d’autres !

Or, Il(elle) ne vous raconte pas les soirées, les journées de désespoir, les heures de questionnements qui tournent en boucle sans réponses : Si je pars serais-je plus heureux(se) ? Comment vont réagir les enfants ? Qui garde la maison ? Est-ce que je fais le bon choix ? Qu’est-ce que nous avons raté ? etc…

 

Et oui, heureusement vous vous en remettrez. Ce sera surement long, éprouvant.

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LE COUPLE CONFINE : ESPOIR !

LES COUPLES CONFINES : ESPOIR !

 

Aujourd’hui j’ai reçu un premier appel au secours : une claque partie trop vite, trop forte …

Combien y en aura -t-il de couples abimés, détruit par ce confinement ?

 

Enfermement

 

Le couple est en danger … tous les couples …

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Couple et vérité

conference

Samedi dernier j’animais un partage avec un groupe de personnes séparées/divorcées. Le thème de notre rencontre était : Pourquoi est-il important, dans un couple, de faire la vérité, dans quelles conditions, sur qui, sur quoi, avec qui ?

verité

Je vous propose de partager une petite partie de notre rencontre ….

« Si j’avais su” me dit Hélène qui est une femme de 63 ans dont le mari est parti l’année dernière … Hélène en effet se rend compte que jamais elle n’a su être en vérité dans son couple.

Entends-nous bien, ce terme de vérité n’est pas à opposer ici au mensonge. Les couples que je reçois, ne sont pas conscients de ne pas être en vérité, ils ne sont pas dans le mensonge non plus, mais plutôt dans la méconnaissance.

Dans la méconnaissance de l’importance d’être en vérité.

L’objectif premier de cette rencontre est de comprendre (maitre mot) qu’est ce qui fait, qu’alors qu’on s’est aimé, qu’on s’aime peut-être encore, qu’on s’est choisi, qu’il y a eu des projets communs, notre histoire n’a pu durer.

Le deuxième objectif pour ce groupe de personnes séparées est de pouvoir, après avoir compris, appréhender les relations différemment.

En préambule on pourrait se demander : mais qu’est-ce que la vérité ?

Parce qu’au fond de nous, nous avons le sentiment d’avoir toujours ou souvent dit la vérité.

Les couples que j’accompagnent, se rendent compte, que non, on ne dit pas toujours la vérité, on ne fait pas toujours la vérité et que même parfois certains de ne la font jamais !

Par manque de confiance en eux, ou parce qu’ils ont  une estime d’eux même un peu cabossée.

s'écouter

Par exemple :

  • Partage des décisions : Ai-je osé dire que je n’étais pas d’accord ?
  • L’éducation des enfants : Ai-je pu confier mes questionnements ?
  • Sur ma famille : Ai-je su prendre du recul ?
  • Sur ma belle-famille : Ai-je osé m’affirmer ?
  • Sur ma sexualité : ai-je osé dire ce que je désirai, ce que je ne désirai pas, ai-je osé mettre des mots ?

Peut-être  allez-vous me dire que, oui vous avez fait la vérité sur tous ces thèmes, mais que l’autre n’a pas compris, entendu, respecté. Ou que, lui ou elle, n’a pas été en vérité.

La réponse est peut-être dans le fait que ce sont nos propres vérités qui sont annoncées et qu’elles ne concernent en rien l’autre.

Ces vérités, viennent du plus profond de notre être, elles correspondent à ce en quoi nous croyons et que nous avons formulé en terme de vérité : ce sont nos propres croyances élaborées suite à notre vécu.

Si nous voulons qu’elles soient respectées, entendues, il faut expliquer à l’autre d’où l’on parle, d’où elles viennent, c’est cela qu’on appelle la communication.

Or dans un couple, ce sont deux vérités qui se confrontent … Avons-nous su comprendre que la vérité de l’autre lorsqu’elle venait se tamponner à la nôtre n’était pas une façon de s’opposer, d’être contre, mais bien souvent l’affirmation d’un sentiment, d’une émotion liée à ses propres croyances, son propre vécu.

Il se peut aussi, quand on s’est engagé, que nous nous soyons saisis de la vérité d’autres que nous.

Il est nécessaire dans nos vies d’adultes d’arriver à questionner ce qui nous a été transmis, à le challenger, à le comparer à d’autres approches, à nous faire notre propre jugement et enfin à poser des choix de vies, de pensées qui nous ressemblent à nous.

Nous sommes nous déjà posé la question : Et moi, quelle est ma vérité et surtout d‘où vient-elle ?

Osons regarder ce qui façonne notre cœur, notre corps, notre âme, osons le confier à la personne qui partage notre vie, car comme il est dit :  « la vérité vous rendra libre »

liberé

COUPLE ET HOMOSEXUALITE : Quand l’un ou l’autre est attiré par une personne de même sexe …

« Homosexualité » Ce mot est questionné à chacune de nos interventions scolaires en collèges lycées et parfois primaire.

Les 5èmes que je rencontre cette semaine, ne me parlent que de bi-sexualité : « Moi je suis bi » affirment plusieurs à toute la classe. Comme si c’était une victoire …

Oui c’est une victoire, car cette affirmation leur permet de se sentir exister, il faut bien pouvoir imposer ce que l’on est, ou ce que l’on croit être (!), dans un groupe classe où il faut être populaire pour exister !

homosexualités

 

Nous réfléchissons ensemble : “Est-ce par notre sexualité que nous existons ? Cette sexualité définie-t-elle la personne que nous sommes ? N’y a-t-il pas d’autres éléments dans notre personnalité qui font ce que nous sommes ?”

Ne sont-ils pas en train tout simplement de se chercher et de construire cette sexualité ? comment la construire sans être influencé par notre société si sexualisée ?

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“AVANT LE DIVORCE N’OUBLIONS PAS LE CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL”

Un très bon article qui démontre que ce serait dommage de passer à côté d’un tel espace de parole …

 

DIVORCE

https://www.huffingtonpost.fr/caroline-kruse/conseil-conjugal-questions_b_5363946.html

 

 

Chronique d’une infidélité annoncée …

Chronique d’une infidélité annoncée …

rupture

« Je ne pensais vraiment pas en arriver là ! … »

Comment l’infidélité s’est elle invitée dans ce couple ?

Les entretiens avec Marc et Sophie finissent par faire émerger que ce sont plusieurs petites infidélités qui ont amené Marc à avoir une liaison.

C’est en pensant à nos entretiens, que je réponds aux questions d’un groupe de jeunes fiancés qui veulent réfléchir sur ce thème de l’infidélité.

« L’infidélité est-elle toujours à mettre en lien avec une problématique sexuelle ? »
« Que va t’on réellement chercher dans cette infidélité ? »
« Qu’est ce qui est détruit dans un couple lorsqu’il y a infidélité ? »
« Et lorsque nous sommes trompés par avec quelqu’un de sexe diffèrent ? »*

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SEXUALITE : L’explorer ET lui donner du sens

« Explorez votre sexualité » est Le dernier numéro du mois de Juillet et Aout, du très bon magazine Sens & Santé.

C’est un numéro très bien fait, complet, bien documenté.

On y trouve des extraits du livre de Nina Brochmann et Ellen Stokken Dahl : « Les joies d’en bas », on insiste sur la nécessité pour les femmes de  mieux connaître leur corps, d’apprendre à l’aimer, on interpelle sur la méconnaissance du plaisir féminin de la part des hommes mais aussi des femmes, on parle de désir etc…

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