Comment savoir si je suis amoureux/se ?

Suis-je amoureux(se) ?

femme sérieuse salope en colère avec des lunettes avec scepticisme à la recherche

« Quand je désire sexuellement mon partenaire, quand je l’admire, et qu’il ne cesse de me surprendre, quand nous nous disputons avant de nous réconcilier, quand je me sens coupable de l’avoir blessé, quand je prends soin de lui ou que j’ai peur de le perdre, quand je me sens fier de moi en sa présence et surtout quand tous ces élans conjugués me transportent vers lui, je me dis que je suis sans hésiter le plus amoureux(se) des hommes/femmes. » Docteur Nasio (médecin psychiatre, psychanalyste d’enfants, d’adolescents et d’adultes à Paris).

C’est la réponse que je pourrai adresser à Clarisse âgée de 31 ans, venue me voir pour interroger sa difficulté à savoir si elle est vraiment amoureuse et si elle peux s’engager sans crainte.

Ayant rompu la relation deux fois à la veille de ses fiançailles, et cependant toujours amoureuse, elle ne sait plus où elle en est.

Nous interrogeons alors les peurs, les freins, les fausses croyances qui l’habitent.

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Allons-nous assister au premier grand scandale médical et éthique du XXI ème siècle ? »

Transidentité :« Allons-nous assister au premier grand scandale médical et éthique du XXIé siècle ? » (Caroline Eliacheff-Céline Masson)

La rentrée est passée suscitant de nombreuses interrogations chez les parents et les professeurs :

“Aurons-nous suffisamment d’enseignants ?”

“Ces derniers tiendront-ils le coup ?”

“Comment susciter une attention maintenue des élèves ?”

“La pandémie va-t-elle repartir ?

Au milieu de toutes ces sujets soulevés, apparait dans les média un nouveau questionnement au sujet des thèmes LGBT :

 “Nos enfants sont-ils endoctrinés ?”

Je lis même que l’on parle de grand endoctrinement ?

A l’école je ne sais pas. (quoique…, conf la circulaire du 30 septembre 2021).

Mais sur les réseaux sociaux je peux me prononcer en tant qu’’éducatrice à la vie relationnelle affective et sexuelle : Oui !

Cette « théorie » fait écho à une de mes lectures de cet été et m’interroge, m’inquiète …

« La fabrique de l’enfant -transgenre » de Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et psychanalyste et Céline Masson psychanalyste, professeur des universités au centre d’histoires des sociétés, des sciences et des conflits.

Voici une partie de la 4ème de couverture :

« Le poids de la culture LGBTQI et l’influence des réseaux sociaux ont donné une visibilité nouvelle à la « dysphorie de genre », ou sentiment d’être né dans le « mauvais corps ». Émancipation progressiste ou phénomène d’embrigadement idéologique ?… »

 Il est très important de souligner que ce qui est interrogé n’est pas le choix des adultes transgenres, leur choix de vie ne supporte aucun jugement.

Ce qui est interrogé ce sont ces professionnels qui se spécialisent dans la transidentité chez l’enfant …Ce qui est questionné c’est qu’en un coup de scalpel et d’hormonothérapie vous soyez transformé « en garçon ou en fille à la fois dans la chair et sur les réseaux sociaux »

Ce livre fait réfléchir, s’interroger sur : « cette différence anatomique (et génétique) entre les sexes (qui) semble être un obstacle majeur à un épanouissement supposé ; s’en affranchir serait libérateur »

Pour l’instant, les situations d’enfants souffrants de dysphorie de genre sont rares. Par contre, les choses sont différentes à l’adolescence.

On connait la fragilité adolescente, un narcissisme défaillant, une quête identitaire, une estime de soi bousculée. Or ce que nous disent les autrices, entre autres, c’est que :

« Le jeune fragilisé par les affres d’une recherche identitaire, en recherche de repère, va, via les vlogs (vidéoblogueurs) trouver des réponses qui vont renforcer son narcissisme. » Et quelles vidéos ! … Lisa Littman, gynecologue et chercheuse universitaire américaine, suite à une étude/enquête, évoque en substance que : « Le surinvestissement des réseaux sociaux à l’adolescence aurait un impact sur le déclenchement de la dysphorie de genre à cette période de la vie »

Caroline Eliacheff et Céline Masson décrivent des situations d’emprise pour ces jeunes, qui se retrouvent appartenant à une communauté où ils se sentent valorisés dans leur choix, eux qui sont victimes d’une société transphobe ! … Ils parlent dans cette communauté un langage commun qui les lient encore plus, ils s’éloignent (ou sont éloignés …) bien souvent de leurs familles, faisant plutôt confiance aux influenceurs transgenres qui deviennent leur « nouvelle famille ».

Ces familles qui elles aussi subissent des pressions :

« Vous voulez une fille morte ou un garçon vivant ? »

 La question est alors posée : « Allons-nous assister au premier grand scandale médical et éthique du XXIé siècle ? » Pensons aux profits très importants que vont s’octroyer certaines industries pharmaceutiques…

Ce livre bouscule, questionne : merci aux autrices.

Fantasmes, projections d’adultes ? Quelle société voulons nous “fabriquer” ?

 Comment aider nos enfants à se construire si notre société est si peu soucieuse de la fragilité de l’enfance de l’adolescence ?…

Désir ou besoin : une différence ?

Bien souvent, dans mon cabinet, j’accueille des personnes ayant beaucoup de mal à exprimer leurs désirs, leurs besoins et je constate que nous ne savons pas très bien faire la différence entre ces deux termes :  besoin et désir.

Desir - Besoin

Ecoutons ce que nous dit ce professeur de philosophie Simone Manon : “Le désir, fait intervenir la conscience, la représentation, l’imaginaire. Désirer c’est tendre vers un objet que je me représente comme promesse de plaisir.  Nos besoins par contre, sont là pour répondre à une nécessité vitale, ils doivent être impérativement satisfaits au risque de compromettre l’équilibre de la vie ». (Simone Manon, professeur de philosophie)

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Inceste : Enfin on en parle…

Enfin on parle ….  !                                   enfant maltraité

Enfin on parle de l’inceste et pas que dans les cabinets des conseillers conjugaux, thérapeutes de couples, psychologues, psychiatres etc …

C’est aujourd’hui un sujet qui est jeté à la face de tous, un constat terrifiant, insupportable : oui l’inceste est une pratique courante, puisqu’en moyenne deux élèves par classe en sont victimes !

On ne le dira jamais assez, c’est une déviance pratiquée dans tous les milieux.

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MAL-ETRE DES JEUNES, A QUI LA FAUTE ?

MAL-ETRE DES JEUNES, A QUI LA FAUTE ?

 

Je termine l’article du magazine Elle (4 septembre 2020) de Serge Hefez : « La transidentité n’est pas un caprice d’enfant gâté »

Elle N°3898 du 04 septembre 2020 à télécharger sur iPad

 

Je lis sous la plume de Monsieur Hefez :

« En Suède depuis 10 ans, on assiste à une augmentation vertigineuse des cas adolescents qui sont mal dans leur genre, qui ne se reconnaissent pas en tant que garçons ou fille. Le ministère de la santé suédois parle d’un bond de 1500% dans les diagnostics de « dysphorie de genre* »

Un malaise m’habite …Cet article m’interpelle vraiment !

Pourquoi ?

Pourquoi nos jeunes sont-ils confrontés à de tels questionnements, de tels mal-être ?

Que transmettons nous à notre jeunesse ?

Je ne peux m’empêcher de faire des liens : Ce pays,  la Suède, dont parle monsieur Hefez, ne prône-t-il pas depuis longtemps l’égalité des sexes dès l’enfance,  n’est-ce pas le pays qui a décidé de  bannir les classiques, comme cendrillon, la Belle au bois dormant,  le pays où  l’école maternelle Egalia « n’appelle plus ces élèves que par «lui» ou «elle», utilisant à la place le terme «ami» neutre pour s’adresser à ses petits élèves dans le cadre d’un effort global visant à épargner aux enfants les stéréotypes de genre qui peuvent les forcer à se conformer à certains rôles et entraver leur expression personnelle. »(Time)

Et ce pays s’étonne de ce bond de 1500% de dysphorie de genre, du malaise que vivent leurs jeunes ?

Plus loin, Serge Hefez écrit cette phrase : « Ce malaise que l’on éprouve lorsqu’on vit dans le sexe qui vous a été assigné à la naissance » ?

Assigné ? Mais n’est-il pas normal, naturel de donner, d’attribuer, des noms à ce qui nous entoure et ceci afin de nous repérer, de repérer l’autre, la chose … mais il est peut-être là le souci, c’est : « le repère ! »

Un repère pourrait-il entraver notre liberté ? …

Et cependant, n’est -ce pas terriblement insécurisant pour un jeune de s’entendre proposer : « tu es qui tu veux, homme, femme ou : ni l’un ni l’autre ou de temps en temps l’un et de temps en temps l’autre … »

Serge Hefez parle de « la réappropriation du corps »; Mais quelle réappropriation ?

Faire ce que l’on veut de son corps, soit, pourquoi pas : épilée pas épilée, tatouages, piercings etc…

Femme, Tatouages, Femmes, Modèle

Mais ici se réapproprier son corps, c’est en définir soi-même l’essence même … inviter les jeunes à contourner, à lutter contre leur nature propre.

Que fait-on à 4-6-13-16 ans d’un tel discours … Comment peut-on se construire ?

Plus loin : « l’homme du XXI siècle est psychiquement modifié (…) J’ai vu le psychisme se structurer différemment tant sur le plan conscient qu’inconscient, au niveau des fantasmes »

Une question :  qui modifie le psychisme, qui nourrit les fantasmes ? : Nous en tant que parents, les media, la société ou du moins ceux qu’on entend le plus, nos politiques qui influencent, ont un impact puissant et détermine (!) trop souvent l’air du temps…

Oui il y a une diversité sexuelle, oui il est nécessaire de la reconnaitre, d’en parler, de la respecter, l’accepter. Et sortir du jugement qui enferme, qui peut détruire …

Mesurons-nous la responsabilité que nous avons-nous, adultes, dans l’apprentissage de cette sexualité ?
L’identité sexuelle de nos enfants, on le sait, se construit par le regard, l’attitude, le discours que nous avons sur et avec eux.

Encore une fois, ce sont nous les adultes qui structurons cette identité …

Que voulons-nous ? Posons-nous la question ?

Personnellement ce que je souhaite c’est que nos jeunes puissent se construire dans un cadre sécurisant, que nous arrêtions de leur faire croire que l’homme est tout puissant, sans limites. Qu’il est facile et anodin de choisir…

Cette liberté qu’ils croient obtenir en choisissant. Choix qui en fait n’est pas libre puisque nos jeunes baignent dans une société ou certains adultes posent des injonctions (Faire des choix en fonction de son genre est considéré comme réac !) aussi fortes que celles posées il y a (finalement) assez longtemps : L’homme chasse, la femme enfante !

Dans le numéro du mois suivant, le magazine Elle fait une belle place aux violences faites aux enfants.

Mais ne pourrait-on pas, là, dans ce numéro ci, parler de violence faites à nos jeunes lorsque l’on vit dans une société où l’on pousse des jeunes à faire des choix qui déterminent leur sexualité à vie : « 20% des jeunes qui subissent des opérations les transformant sont des regretteurs,» alors que l’on sait que le cerveau d’un jeune n’atteint vraiment sa maturité adulte que vers 24 ans !Frères Et Sœurs, Frère, Sœur, Amis

Notre mission à nous adultes ne serait-elle pas d’aider nos jeunes à s’émerveiller de ce qu’ils sont, à comprendre comment ils fonctionnent, et à y trouver un plaisir, une joie qui les fera grandir en liberté, puisqu’ils deviendront alors ce qu’ils sont appelés à être dans toute leur plénitude.

*La dysphorie de genre est un terme médical utilisé dans le manuel de l’Association américaine de psychiatrie (APA) pour décrire la détresse de la personne transgenre face à un sentiment d’inadéquation entre son sexe assigné et son identité de genre.

 

 

 

DU TOI AU MOI, POUR PASSER AU NOUS

DU TOI AU MOI :

 

 

Les gilets jaunes : A priori, pas vraiment mon sujet !

Et pourtant ces rassemblements qui s’installent dans la durée m’interrogent ?

J’entends bien sûr les revendications économiques, justifiées pour beaucoup, mais j’y vois aussi de toutes autres motivations qui amènent toutes ces personnes à se retrouver : celle du plaisir de la rencontre, celle du partage de l’amitié, celle de la découverte d’une relation, celle de la manifestation de l‘affection !

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NOS ENFANTS ET LEUR COUSINS, COMMENT GÉRER LES DIFFÉRENCES ÉDUCATIVES

Ah ! Ces vacances, on les avait souhaitées, attendues !! …
Les retrouvailles entre frères et sœurs, les grandes tablées, les jeux, les sorties, les grandes discussions… On s’était promis de faire des efforts pour que tout se passe bien, de ne pas s’arrêter sur des détails, c’est trop bête…

Et puis au bout de quelques jours : trop c’est trop…

« Cette belle-sœur est totalement psychorigide ! » ou alors « jusqu’à quelle heure on va supporter nos neveux le soir sous prétexte qu’on est en vacances et qu’il n’y a pas d’heure pour se coucher ! » quand il ne s’agit pas de : « ma sœur qui fait dormir sa fille et son petit ami dans le même lit : ils ont 18 ans et ils s’aiment !!… »

La tension devient alors palpable, on guette le moindre comportement de l’un ou l’autre qui va mettre le feu aux poudres. Les enfants en rajoutent : « qu’est ce qu’il est sévère ton père ! »                                                                     

  • Comment arriver à ne pas tomber dans ce piège ?
  • Comment ne pas rentrer de ces vacances sur les nerfs ?

A peine monté dans la voiture au premier tournant, se déverse alors notre trop plein d’exaspération, un flot de critiques envahi l’habitacle, la tension peut même être très forte entre conjoints si par malheur l’un des deux essaie d’atténuer le ressenti  de celui qui craque !!…

Et les enfants derrière, que retiennent-ils de tout ça : tristesse, malaise…?

Concrètement comment faire ?

Car cette famille on l’aime bien tout de même, les retrouvailles des cousins, c’est vraiment trop de souvenirs formidables pour eux !!…

Si on fait ensemble la liste des menus, la liste des courses, pourquoi ne pas aborder aussi la question des règles de vie choisies ensemble ?

Pourquoi ne pas prendre les devants ?

– Se préparer à ses vacances en ayant la simplicité de se parler.

– Parler de soi, parler en Je, de ce qui est important pour nous, de ce qui compte.

– Écouter l’autre, avec bienveillance, sans jugement.

L’écoute peut amener au questionnement… et se questionner, c’est faire preuve d’ouverture d’esprit, de réflexion. N’oublions pas que les différences sont parfois de grandes richesses, mais acceptons nous de nous remettre en question ?

Cette discussion peut apporter beaucoup à chacun:

Elle permet de sortir des interprétations qu’on peut faire en jugeant telles ou telles attitudes : expliquer ce qui nous tient à cœur en matière d’éducation, nousrévèle !

Par ce que nous avons vécu enfant, par ce que nous voulons transmettre, en fonction de notre schéma parental, par notre histoire personnelle tout simplement, nous mettons en place une éducation qui correspond à ce que nous sommes.

    Entrer dans le monde de l’autre, entendre et comprendre le pourquoi de ce qu’il veut pour ces enfants, permet alors une compréhension qui ouvre à plus de tolérance, parfois plus de souplesse. Sans renoncer à ce qui nous tient à cœur, nous pourrons alors établir ensemble des règles correspondantes à chacun. 

On verra alors « la psychorigide » s’assouplir,  « le cool » se questionner sur un cadre à poser… on décidera surtout d’avoir des décisions collectives, d’en discuter ensembles et pas devant les enfants.

En un mot on S’ADAPTERA pour le bien de tous !! Car : « cessez de s’adapter c’est mourir ! »

Et puis surtout ne nous surestimons pas, nous connaissons nos limites, alors des vacances en famille : bien sûr !  Mais mieux vaut de courts et bons souvenirs que de longs et mauvais souvenirs !