Sexualité et séries : à méditer …

Sexualité et Séries : à méditer …

D’après TTSO (TimeTo Sign Off)
” On entend que ça sur la Croisette : Netflix (125M d’abonnés dans le monde) va tuer le cinéma ! Ça reste à voir, mais ce qui est sûr c’est que la plateforme de streaming flingue la sexualité de nos couples. Selon une étude anglaise le nouveau pic de consommation d’internet est à présent 10 à 11 du soir, la raison : Netflix ! Au moment même où, les enfants couchés, on pouvait enfin se dire et se faire de trucs d’adultes, on se précipite sur Casa de Papel ! Virez l’iPad du lit.
Fréquence des rapports sexuels au sein du couple sur 4 semaines (chiffres UK / National Survey of Sexual Attitude) : 1990 : 5, 2000 : 4, 2016 : 3.

UN BEBE, UN BOULOT : Time’s Up : Etre mère !

UN BEBE, UN BOULOT : Time’s Up : Etre mère !

société    Comment aborder ce sujet avec le plus de délicatesse possible !

Sans blesser, sans culpabiliser, sans avoir l’air de donner de leçons.

Interrogeons nous ensemble : “Dans quelle société incohérente vivons nous ?

Une société qui nous propose de tout donner à nos enfants, qui nous abreuve d’articles, de conseils éducatifs, qui « markete » nos enfants de la conception à leur majorité etc… et en même temps qui nous inflige de répondre à notre « devoir professionnel » niant notre état de mère. Lire la suite

PETITS EXERCICES POUR PRATIQUER UNE COMMUNICATION NON VIOLENTE

1er exercice :           Observer cette photo  => Décrivez là et notez ce que vous voyez :

 

Avez-vous juste décris ce que vous voyez ou avez vous évalué ou interprété cette photo ?

Cocher la « bonne » réponse !*

 

  •             « Homme paraissant en colère, avec une chemise bleue »
  •             « Homme dégouté en chemise bleue »
  •             « Homme brun en chemise bleue très énervé »
  •             «  Homme cheveux brun portant une chemise bleue »

Attention ! Certains mots entrainent l’évaluation dans une observation :

– Emploi de verbes à connotation évaluative : semble, paraît…

– Emploi d’adverbes : souvent, sans raison, très…

– Emploi de mots exprimant l’aptitude ou l’inaptitude à agir : bon, mauvais..

 

Ce premier exercice vous permet de réaliser combien il est difficile d’observer sans évaluer la situation, sans interpréter !

* «  Homme cheveux brun portant une chemise bleue

 

2ème exercice :      Essayer maintenant d’analyser le sentiment qui vous habite juste à l’instant !

Écrivez le :

(Amusé, abattu, apeuré, agacé, abandonné, enjoué, cafardeux, déconcerté, ouvert, rejeté, reconnaissant…)

« Nos sentiments proviennent de la façon dont nous choisissons de recevoir les actes et les paroles des autres » (M. Rosenberg)

3ème exercice :      Exprimer votre besoin une fois que vous avez pu identifier votre sentiment.

 

Si vous êtes arrivés à trouver le sentiment qui vous habite essayer alors d’exprimer le besoin qui en découle :

Je me sens………………………….parce que j’ai besoin…………………..

Je me sens…………………………parce que j’aimerais……………………

4ème exercice :      Faire ensuite votre demande :

Formuler alors une demande concrète, qui permettra à l’autre d’entendre, de

comprendre et peut être de répondre à votre besoin !

La communication non violente est un outil qui nous aide à nous relier à ce qu’il y a

de vivant en nous, à travers les sentiments et les besoins, entrainant alors un regard

et une attitude bienveillante envers nous même et envers les autres.

Cette méthode de communication me permet à partir d’une situation observée,

d’éprouver un sentiment, qui entraine un besoin et me fais formuler une demande :

« Dire ce que j’observe, ressens et désire et ce que je demande pour mon mieux être. Entendre ce que tu observes, ressens et désires et ce que tu demandes pour ton mieux être » M. Rosenberg

« OHÉ Y A QUELQU’UN …? »

C’est le cri désespéré et désespérant que viennent crier beaucoup d’élèves au point écoute que j’anime dans un lycée Strasbourgeois.

C’est l’appel déguisé ou avoué que viennent crier les couples que je reçois.

C’est  la question posée anonymement ou pas, lors de mes interventions dans les lycées, en éducation affective relationnelle et sexuelle.

Ce cri, est poussé dés la naissance. Le tout petit crie, pleure pour qu’on l’entende, que l’on s’occupe ainsi de lui.

L’enfant qui s’agite, crie son besoin d’être aimé d’être écouté …

L’adolescent qui fume, qui boit appelle à l’aide…

La femme, l’homme qui trompe parle de son besoin d’être entendu …

Cet appel  est lancé tout au long de notre vie ! Que veut-il dire :

« Regarde moi, »
« Si tu me regardes, j’existe » 
« Je suis aimable »

On lit dans tous les journaux que nous vivons dans l’ère de la communication.

Tout le monde communique ! Le portable avec ses textos, ses tweets, les ordinateurs avec les mails, skype, facebook etc.…

A tel point que lorsqu’un jeune part à l’étranger, c’est comme s’il dormait dans la pièce à côté. Finalement on ne se sépare jamais, on peut toujours se parler …

Quel paradoxe !

L’ère de la communication ? Permettez moi d’en douter !

L’incapacité de nos jeunes à mettre des mots sur leurs sentiments, sur leurs émotions est préoccupante !

Comment exprimer à l’autre ce que je suis, ce que je pense, si je ne connais pas les mots ?

La « glaciation » des sentiments, des émotions chez certains ou alors le trop plein d’expression chez d’autres, ne permet pas d’établir une bonne communication : mesurée, sereine.

Et cependant comme nous le dit si bien Jacques Salomé : « t’es toi quand tu parles ».

Que se passe t-il donc ? Pourquoi un tel paradoxe ? Est-ce que trop de communication tuerait la communication ?

Communiquer, étymologiquement c’est « être en relation avec », ce qui induit que dans une communication on est au moins deux.

Il faut donc, pour qu’il y ait communication, un émetteur et un récepteur.

Or parfois, voir souvent, le récepteur est présent, il entend, mais écoute t-il ?

Entendre, écouter ce que dit l’autre, lui laisser la liberté d’exprimer son désir, ce qu’il perçoit, ce qu’il juge bon ou pas, n’est possible que si, soi-même nous nous sentons libre, autorisé à exprimer ce que nous désirons, ce que nous percevons, ce que nous jugeons bon ou pas.

Cette attitude favorise, l’écoute, l’échange, la communication.

L’accusation, la menace, le jugement nous éloigne les uns des autres, impossible alors d’écouter, d’entendre, de communiquer.

Communiquer demande de prendre du temps, de poser un cadre, de créer une ambiance ou chacun peut se sentir en confiance, respecté dans ce qu’il est.

L’accueil de l’autre se parle en mot, en geste, en regard.

Posons nous et réfléchissons à nos moyens de communiquer avec nos enfants, nos conjoints, nos amis : textos, mails … ?

Ecoutons ces cris qui nous demandent de prendre le temps : non pas de répondre, mais juste d’écouter.

13 NOVEMBRE : JOURNÉE DE LA GENTILLESSE

Sommes-nous si méchants pour être obligé d’instaurer une journée de la gentillesse ? Avons-nous à ce point oublié d’être bienveillants ?

A voir tous les sites d’aide, de soutien, de don qui apparaissent sur Internet, on peut se poser la question de ce paradoxe de créer une journée de la gentillesse !

Car l’être humain est fondamentalement bon, il a une capacité à l’empathie, prouvé par d’éminents biologistes et chercheurs.
Très tôt, chez l’enfant, ils ont constaté la présence d’une gentillesse innée.

Il arrive que le regard posé sur la gentillesse soit un regard ironique, moqueur : être gentil c’est être faible, c’est être bête.

Le terme même de : « il est gentil » est souvent pris péjorativement.

Il arrive que certaines personnes soient gentilles pour être aimées, pour se faire accepter ; On voit souvent cela chez des adolescents pas très bien dans leur peau,  qui pour ne pas être rejetés du groupe sont gentils au point d’oublier leur personnalité, de nier ce qu’ils veulent, ce dont ils ont envie.

En grandissant, il est souhaitable  que les « gentils » apprennent à rester gentils tout en s’affirmant. Il faut comprendre qu’on peut dire non, faire une remarque tout en restant gentil, mais ferme dans ce qu’on a décidé être bon pour nous.

Etre gentil c’est aussi se faire plaisir, car c’est une attitude qui rend heureux : elle présuppose un à priori positif envers l’autre, une ouverture d’esprit et du cœur.

Cela demande aussi du courage, car ce n’est parce que je suis gentil, que l’autre en face sera gentil !!…

Il est indiscutable que notre environnement médiatique est habité par des émissions, des articles, des films où l’ironie, la moquerie font plus recette que la gentillesse. C’est souvent drôle, mais le rire n’est il pas jaune parfois… ?

Je cite souvent la sorcière de Kirikou à des enfants qui me disent qu’on a pas été gentils avec eux. : « Souviens toi de la sorcière dans le film de Kirikou, pourquoi est- elle méchante ?, car elle souffre, elle a une épine plantée dans le dos… ! »

LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA VIE D’UNE FEMME

En cette période d’examens nos futurs bacheliers font des choix d’études qui peuvent les amener à quitter le nid familial : une étape pour eux bien sur, mais une nouvelle étape aussi dans la vie d’une mère, d’une femme.

Combien d’étapes ainsi avons-nous à « traverser » nous, les femmes ? Qu’est-ce que ces étapes : sont elles agréables, nous font-elles plaisir, grandir ?

L’entrée dans la puberté avec ses transformations physiques et psychologiques.

L’entrée dans l’adolescence avec, pour certaines rappelons nous, des questionnements, des turbulences, un mal-être etc…

La venue d’un premier enfant, ainsi que son entrée dans l’adolescence… Voici plusieurs étapes qui jalonnent la vie d’une femme, mais aussi d’un homme. Ils les traversent, les vivent différemment, ni mieux, ni moins bien.

D’autres étapes touchent plus personnellement et intimement les femmes :

La décision de ne plus avoir d’enfant
Pour certaines cela apparaît comme une évidence, elles se sentent comblées. Pour d’autres c’est un véritable deuil.
Même si ce choix est assumé, choisi, les femmes savent que l’expérience de la maternité avec tous ce que cela entraine dans leur vie aussi bien physiquement que psychologiquement ne sera plus.

Ne plus donner la vie, c’est faire aussi le deuil de sa jeunesse, d’une certaine féminité, etc…

Le départ des enfants 

Même si nous élevons nos enfants avec dans la tête (et pas dans le cœur !) qu’ils partiront un jour, cette étape de vie peut provoquer chez la femme une grande tristesse, voir beaucoup d’angoisse.

Ce sentiment peut entrainer ce qu’on appelle le syndrome du nid vide : une grande tristesse pouvant aller jusqu’à la dépression, envahit la mère de famille qui s’est beaucoup investie durant de longues années dans son rôle de mère.

S’ajoute à cette tristesse, l’angoisse de voir le temps qui passe avec les premiers signes de vieillissements.

Nous ne sommes pas toutes égales durant cette étape de notre vie.

Notre vie de couple, nos relations avec l’extérieur, nos activités professionnelles ou autres, sont des facteurs très importants qui jouent pendant cette période.

Une bonne estime de nous même, une vie épanouie feront que cette étape de vie sera plus facile à traverser.

Bien souvent dans ces périodes là, des femmes qui avaient arrêté de travailler, reprennent une activité, ou prennent d’autres responsabilités. C’est une étape tout aussi primordiale pour une femme qui se voit exister autrement qu’en tant que mère, profitant alors du temps qui lui est donné pour s’épanouir différemment.
Il se peut aussi que les études coûtant chères elles soient obligées de se mettre à travailler.

LA grosse étape est ensuite, la ménopause avec son cortège de changements physiques mais aussi psychologiques, plus ou moins agréables à vivre !

Joie, deuil, libération, tristesse ! A chacune son sentiment ! A chacune sa façon d’aborder cette étape.

Tous ces instants, ces moments de nos vies sont à chaque fois remplies d’interrogations, de réflexions.

Bien sûr, partageons nos sentiments avec les hommes qui nous accompagnent : ces « compagnons de vies », mais ne négligeons pas nos compagnes, celles qui traversent les mêmes étapes : nos amies, nous trouverons auprès d’elles du réconfort, le sentiment de ne pas être si différentes dans ce que nous ressentons ; Ne restons pas seule.

En fonction de notre âge nous pouvons nous retourner et relire ces périodes de nos vies. Il se peut que nous soyons contentes de ne plus être dedans, même si nos regards sont empreints d’une certaine nostalgie.

Regarder celles qui sont à venir, sont pour certaines sources d’inquiétudes, de tristesse, pour d’autres elles sont synonymes de sagesse, de sérénité.

Essayons de trouver dans chacune de ces étapes, ce qui nous a fait grandir et tendons alors nos vies vers les prochaines, nous réjouissant de constater que chacune d’elles nous permet d’en savoir un peu plus sur nous-même et que nous ne sommes pas seule à « avancer »!

POUR PASSER UN BEL ÉTÉ, VOIR UNE BELLE ANNÉE : « HEUREUX CEUX … »

Heureux ceux qui savent rire d’eux-même : ils n’ont pas fini de s’amuser.

Heureux ceux qui savent distinguer une montagne d’une taupinière : il leur sera épargné bien des tracas.

Heureux ceux qui sont capables de se reposer et de dormir sans chercher d’excuses : ils deviendront sages.

Heureux ceux qui savent se taire et écouter : ils en apprendront des choses nouvelles !

Heureux ceux qui sont assez intelligents pour ne pas se prendre au sérieux : ils seront appréciés de leur entourage.

Heureux êtes-vous si vous savez regarder sérieusement les petites choses et paisiblement les choses sérieuses : vous irez loin dans la vie.

Heureux êtes-vous si vous savez admirer un sourire et oublier une grimace : votre route sera ensoleillée.

Heureux êtes-vous si vous êtes capables de toujours interpréter avec bienveillance les attitudes d’autrui, même si les apparences sont contraires : vous passerez pour des naïfs, mais la charité est à ce prix.

Extrait d’un texte de Joseph Folliet

Bonnes vacances !

HOMOSEXUALITÉ…

HOMOSEXUALITE – PATERNITE -MATERNITE HOMME- FEMME- ENFANT- DROIT A…DROIT DE …- HOMOPARENTALITE – SHEMA PARENTAL- DIFFERENCE- STRUCTURE- FILIATION…

Tous ces mots nous bourdonnent dans les oreilles depuis quelques semaines…

Responsable d’un point écoute depuis 6 ans en lycée, je voudrais vous partager le constat que je fais au sujet des jeunes et de l’homosexualité.

Loin de moi l’idée de faire un exposé sur les raisons, ou causes de l’homosexualité. Je vous livre juste un témoignage …

Il m’arrive régulièrement d’accueillir au point écoute des jeunes homosexuel(les) ou se disant homosexuels(les) ils viennent discuter de leur histoire, comprendre !!

Que cache ce choix d’orientation sexuelle ?

2 cas apparaissent :

– Une étape :

Une attirance troublante qui s’appelle l’homophilie : « Attirance sentimentale ou sexuelle d’un individu pour un individu du même sexe ».

Le jeune vit une grande histoire d’amitié avec un jeune du même sexe que lui : il sont totalement sur la même longueur d’onde, se comprennent à 100%, vivent les mêmes émotions…Ce sentiment amical accompagné de pulsions sexuelles s’éveillant à cet âge, peut se transformer en un sentiment amoureux.

Elle déstabilise le jeune qui se pose la question de l’homosexualité ; Cependant, il y a peu de passage à l’acte, juste des caresses, des baisers.

Puis, prenant confiance en lui, le jeune passe le cap et se tourne alors vers « le diffèrent » !

 – Une orientation :

Le jeune en grande quête d’amour, de tendresse, souffrant de ne pas être entendu, reconnu, par ces parents, son entourage.

Il cherche dans le regard de l’autre la certitude qu’il est « aimable ».

Un jeune d’une grande sensibilité, voir fragile, peu sur de lui, souffrant d’une blessure d’amour.

L’ambiance familiale n’est pas forcément à la violence, aux coups, mais plutôt à l’indifférence, au manque de communication entre enfants, entre parents.

Ces jeunes, souvent mal dans leur corps, leur tête, n’osent se tourner vers  des personnes qui ne leur ressemblent pas. Animés par une faible estime d’eux même, ils sont dans l’incapacité de rentrer dans une relation de séduction avec une personne de sexe opposé.

Ils sont rassurés de se reconnaitre dans leurs semblables.

Animés par cet ENORME besoin d’être regardé, d’être aimé, ils répondent alors à la première personne qui voudra bien juste les toucher, les embrasser, les regarder, leur parler !!…Il y a alors passage à l’acte.

Ils s’installent alors souvent dans la case « homosexuels(les) » sans chercher à savoir pourquoi une telle orientation et correspond-elle réellement à leur aspiration ?

Sont ils pour cela véritablement homosexuels(les) ? :

En discutant, bien souvent la sexualité n’entre même pas en jeu, elle n’est qu’un rayon de plus à la roue mais pas le pivot principal.

C’est en premier lieu de la tendresse et une écoute qu’ils recherchent.

Quel message derrière ce témoignage ? Ou plutôt quelles questions ?

– Comment se construit réellement l’orientation sexuelle ? Combien naissent homosexuels(les) ? (En 6 ans de Point écoute j’ai discuté avec un jeune intrinsèquement homosexuel)

– Combien y a t-il de personnes homosexuelles en France ? :

Cela va de 4 à 10% selon les instituts de sondages !

– Qu’elle est l’histoire personnelle de ces personnes ?

Je terminerai simplement en rappelant ce que me disait un jeune homosexuel :

« Je voudrais qu’on accueille ma différence ! »

« Bien sur et avec plaisir, puisque cette différence est richesse !

Mais existes-tu  grâce à ou à cause ( !) de cette différence ? » 

Voilà la question qui sous les revendications diverses et variées se pose aussi.

Qu’est ce que cela nous dis de la société dans laquelle nous vivons ?

LES TALENTS

Après une licence en sciences humaines (philosophie/psychologie) et une formation de coaching, Anna Sutter-Krön s’est spécialisée en orientation professionnelle en complément de son métier de coach.
Elle reçoit aujourd’hui des personnes cherchant à faire émerger leurs talents, à trouver leur « axe » professionnel afin de faire émerger les multiples richesses qui  les habitent !

SOYONS HEUREUX, NOUS AVONS TOUS DES TALENTS !

Les talents, ce sont des aptitudes particulières naturelles, que nous avons et qui se manifestent à travers ce que nous faisons. Nous pouvons appeler cela notre personnalité professionnelle.
La bonne nouvelle est que nous en possédons tous !

Seulement voilà, certains d’entre nous n’ont pas encore découvert leurs talents ou les ont tellement enfouis qu’ils ne les voient plus.

Dans le monde du travail, associatif ou non, nous avons peut-être expérimenté, que si nous étions au bon endroit, en phase avec nos talents, nous pouvions être heureux et porter du fruit.

Or, n’aspirons nous pas tous au bonheur et à plus de bien-être au travail ?

Il est vrai qu’on nous parle plus souvent de compétences.

On nous propose des bilans de compétences ; ce qui du reste est intéressant lorsqu’on veut changer de métier ou de fonction. Cependant, il faut rester vigilant, car on peut avoir acquis une multitude de compétences sans pour autant se sentir à notre place dans l’exercice d’un métier…

Découvrir sa personnalité professionnelle est une invitation à mieux se connaître.

A découvrir ce qui fait notre singularité. (A ce propos, les parents ont un rôle très important dans la mise en lumière de la singularité de leurs enfants.)

Nous allons pouvoir découvrir comment nous pourrons exercer une tache, une fonction, un métier, avec ce qui nous est propre.

En effet, il y a de multiples façons d’exercer la médecine, d’être jardinier ou bien de manager une équipe.

Connaître nos talents peut aussi nous aider à développer certaines compétences.

Pour finir, je dirai qu’à travers notre personnalité professionnelle, nous allons réussir à distinguer plus sereinement ce qui est possible d’être amélioré et ce qui est bon d’accepter ; non comme une fatalité, mais au contraire comme une richesse personnelle qui va nous permettre d’accomplir notre vocation professionnelle. »

Anna Sutter-Krön – Conseil en orientation Professionnelle et coach – Strasbourg – 06 15 69 00 67

annasutterkron@reseau-vocare.com – www.reseau-vocare.com

Connaissons nous vraiment nos talents ? Listons les !…

TOUS À POILS !

tous à poilsLoin de moi l’idée de relancer la polémique… Juste de questionner !
C’est en rentrant d’un weekend en Allemagne que j’entends sur les ondes, les remous que provoquent la trouvaille de ce petit livre : « Tous à poils ».

On y trouve paraît-il des personnages se déshabillant : la maitresse, la grand-mère, le gendarme etc.…

Enfant, cela m’aurait bien amusé de lire ce petit livre !…

Cette information m’interpelle, moi qui vient de vivre une expérience ou justement tout le monde était : A poil !!… En effet les allemands sont de grands consommateurs de sauna. Ils s’y détendent, se relaxent, éliminent les toxines etc.… et ils font cela nus !

Aucune gêne, aucun problème entre eux, lorsqu’il s’agit de rentrer dans le sauna mixte ! tout le monde se dévêtit …

Les seuls vêtus d’un maillot dans un sauna, sont les français. Ils ne le restent d’ailleurs pas longtemps, car on leur signifie rapidement qu’il faut qu’ils laissent tomber « leurs protections » !

Même chose dans les piscines allemandes. Les seules enfermées à  double tour dans tous à poils 2leur cabine, sont les françaises. Les femmes allemandes, n’ont aucun problème pour se sécher, se crémer, se remaquiller et se recoiffer, nues !

L’œil de la Française qui traine à se moment là, s’étonne et regarde même parfois avec envie ces femmes qui ont un rapport à leur corps qui semble décomplexé.
Ces corps qui sont loin d’être des corps de magasine, semblent acceptés, on ne les cache pas, on ne SE cache pas.

Il n’est pas question d’impudeur ici, car ces femmes ne s’exhibent pas, elles sont tout simplement très naturelles.

Est ce le résultat de ce mouvement : le Freikörperkultur (FKK, culture du corps libre) diffusé dans les pays germaniques en 1918 ?

Alors quel rapport entretenons-nous, avec notre propre corps ?

Quel regard posons-nous sur nos rondeurs, nos ventres un peu ronds, nos peaux un peu détendues !!!

Serait-ce que nous Français nous sexualisons la nudité, alors que pour nos amis Allemand, celle-ci est juste naturelle : nous naissons nus !

tous à poils 3Finalement, qu’est ce que ce petit livre peut enseigner si nous le lisons avec nos enfants, quels messages faire passer :

– la différence des corps existent : homme, femme.

– Leurs formes aussi : mince, fort.

– On peut aborder le respect que nous devons à ce corps

– expliquer qu’il nous appartient que personne n’a le droit d’y toucher sauf avec l’autorisation de maman ou de papa.

Il y a 1000 sujets à aborder…

Mais alors pourquoi tant de remous par rapport à ce livre ?

Est-ce parce que nous portons inconsciemment sur la nudité un regard nous renvoyant essentiellement à la sexualité, ce qui nous gênerait, nous mettrait mal à l’aise ?

Est-ce parce que nous estimons être, à juste titre, les 1er éducateurs de nos enfants et que nous aimerions apporter NOS propres commentaires sur un sujet qui touche différemment les valeurs des uns et des autres ?

C’est en effet peut être cela qui est sujet à polémiques et problématique : l’angle sous lequel ce petit livre est abordé.
             C’est là que doit se situer notre vigilance  …