A DEUX FACE À LA SOUFFRANCE

Qu’il est bhttp://www.dreamstime.com/stock-images-abstract-sun-illustration-drawn-chalk-image36116144eau, qu’il est touchant ce jeune couple qui nous reçoit en ce dimanche du mois de juin.

La perte  d’un enfant, la maladie d’un père, la fatigue d’un accouchement tout récent rendent cette mère fragile et pourtant forte en même temps, rendent ce père attentif et aidant.
Leur accueil est chaleureux, attentionné. Ils prennent  le temps de nous écouter, d’être avec nous.

Et puis la nouvelle tombe : Il faut, séance tenante, rejoindre la famille pour accompagner ce père que s’en va …

Des regards  entre elle et lui s’échangent, ce sont des mots qu’ils se lancent : lui semble dire : « je suis là, appuie toi sur moi ».

 Elle semble puiser dans ce regard toute la force qu’il lui faut pour rester calme et forte face à l’événement.

Les valises se font, chacun prête attention à ce que l’autre pourrait osoutien et conseilublier. Alors que l’on sent la tension palpable, chacun reste maitre de ses émotions, se concentrant sur l’accompagnement de l’autre.

Des gestes, des sourires s’échangent témoignant d’une réelle complicité. Chacun est la bouée de l’autre !

La souffrance, les malheurs dans un couple peuvent ou tout faire exploser, ou au contraire le souder, lier très fortement.
C’est dans l’épreuve que nous sommes totalement en vérité.

Que notre force et notre faiblesse apparaissent : on ne peut se cacher.
Cette délicatesse mutuelle, cette complicité est  le fruit d’un partage du ressenti de chacun face à toutes ces épreuves.

La confiance est là : je sais que l’autre peut m’accueillir  avec ma colère, mon incompréhension, ma tristesse face à l’épreuve.

Le support apporté, le réconfort, l’écoute permettent de pouvoir s’appuyer, se confier créant alors cette complicité du regard, de l’attention lorsque les mots ne suffisent plus.une bouée pour s'entraider

Puiser en l’autre la force qui  permettra  de tenir bon, de ne pas sombrer, de repartir, voici la chance des couples qui avec beaucoup de patience, de respect écoutent la souffrance de leur conjoint. Si et seulement si ! Celui-ci ose ouvrir son cœur, se livrer et partager sa douleur.

En amour : « Je ris quand tu ris, je pleure quand tu pleures »

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *