CES PETITES « AGACERIES » QUI FONT MAL !!
Qui de nous n’a jamais assisté lors d’un repas entre amis, ou lors d’une réunion de famille, à des petites scénettes entre couples du style : « en 2002….. » « Ah non c’était en 2003 ! » « Mais non je m’en souviens très bien c’était en 2002… » « Je suis désolée je suis sure que tu te trompes c’était en 2003… » Et ça dure… en face on compte les points jusqu’à ce que l’un des deux cède !!…
Ou alors : « ah mais jean est in- ca- pa-ble de faire cuire le moindre plat ! »
Goût prononcé pour l’exactitude dans la narration de fait, trait d’humour légèrement caricatural, pourquoi pas ?
A priori, ces petites remarques sont sans importance, elles mettent juste les autres personnes mal à l’aise !
Cependant…que traduisent elles ? :
Dans le premier exemple, la personne interrompue est tout d’abord gênée d’être coupée dans l’histoire qu’elle expose, elle prend la parole et exprime SA réalité des faits.
Elle est coupée dans son élan : 1ère vexation, petite il est vrai, mais vexation tout de même.
Vexation aussi car on lui signifie qu’elle se trompe, vexation encore car, c’est devant un « public » qu’on lui montre qu’elle se trompe !…
L’histoire, sera en fin de compte, classée, oubliée… Oubliée ? Pas sur !
Ces minis vexations laissent dans le cœur des petites sensations au goût amer, des petites tristesses…
Que me dit l’autre en me coupant, me reprenant ? : J’AI raison, JE sais ?
A quel besoin répond-il ? Que lui apporte d’avoir raison, pourquoi est-ce si important pour lui de contredire son époux/épouse pour une chose aussi insignifiante et en plus devant du monde ?
Dans le deuxième exemple, une fois passé un sourire contrit, que peux ressentir Jean ? Agacement, vexation, dévalorisation ? Ou alors indifférence ? Ni l’un ni l’autre de ces sentiments ne sont souhaitables, car ici aussi le cœur est touché.
Ne laissons pas ces petites agaceries empoisonner nos relations, n’ayons pas peur d’en parler, même si elles semblent dérisoires, elles touchent notre cœur et augmentent notre susceptibilité.
Ayons conscience nous qui dévalorisons, qui moquons ou qui voulons toujours avoir raison, que nos interventions ne sont pas innocentes, elles traduisent un besoin.
N’ayons pas peur de nous questionner: qu’est ce qui se joue ou se rejoue dans ces moments ?
Quelle part de nous «enfant » surgit dans ces instants ?
Parlons de tout cela en couple et apprenons comment nous aider mutuellement.
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